Comme toi, je me demande si départ de Fonseca il y a, il ne serait pas temps de lancer Maciel.
Je suis tombé sur l'avis de Nico Vilas à son sujet dans la dernière revue de l'After Foot :
LES COACHS PORTUGAIS QUI MONTENT
L’« école des entraîneurs portugais » – qu’on devrait décliner au pluriel, « les écoles » – semble inépuisable. Qui choisir entre ces deux disciples du mourinhisme, de Rúben Amorim, dont Guardiola dit qu’il est « l’un des meilleurs entraîneurs du moment » et qui a rendu au Sporting son titre de c ampe ão après quelque vingt ans d’attente, ou d’Abel Ferreira, qui a pété tous les records avec le Palmeiras au Brésil ? Et pourquoi pas Filipe Martins, qui fait renaître la Casa Pia avec un style, un management et un parler rafraîchissants ? Ou les techniciens qui mènent les rivaux du Minho, Artur Jorge à Braga et Moreno à Guimarães ? Impossible de ne pas citer leur voisin, Daniel Sousa, qui, pour son premier banc au Gil Vicente, justifie déjà les espoirs fondés en lui. L’ex-adjoint de Villas-Boas donne envie. Envie aussi que d’autres fassent comme lui, enfilent le costard de número um et volent de leurs propres ailes. Comment ne pas penser à Jorge Maciel ? Il fait partie du staffdu LOSC, Luís Campos l’avait rapatrié en 2019 pour remplacer João Sacramento, débauché à l’époque par José Mourinho à Tottenham – on pourrait également l’ajouter à cette liste des entraîneurs portugais de demain. Diplômé en EPS de la fac de Porto, Maciel a secondé Baltemar Brito pour ses débuts en pro en Libye, Lito Vidigal (Belenenses, Arouca), Miguel Cardoso, aussi légendaire au Rio Ave qu’éphémère à Nantes et au Celta, avant de prendre en main les U19 et les U23 du Benfica. Au Seixal, il a façonné, entre autres, la nouvelle pépite offensive des Aigles, Gonçalo Ramos, et le latéral de l’OM Nuno Tavares. Au-delà des résultats, c’est sa philosophie, son approche du jeu, du métier, qui ouvrent l’appétit. En 2011, cet adepte de la périodisation tactique a publié un bouquin traitant de foot et de formation à travers la sociologie. Son titre seul lui donne le droit à sa chance : Ne laisse pas tuer le bon football et celui qui le joue.
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