pirate64 a écrit:
Un gros M.... à nos amis handballeurs dunkerquois qui affrontent le dauphin parisien ce soir à 20h45 sur anal sport. Le vainqueur du match a 99.9% de chance de remporter le titre
PSG 25-27 DunkerqueLe PSG offre sa couronne à DunkerquePLUS PETIT, plus pauvre… mais finalement plus fort ! En dépit d’un budget trois fois inférieur (4,6 M€ contre 13,5 M€) à celui de son adversaire, d’un effectif composé de deux fois moins d’internationaux (7 contre 15) et surtout dépourvu de la moindre star, Dunkerque a terrassé jeudi soir le géant parisien (25-27).
Lui, qui ne s’était plus incliné à domicile en championnat depuis le 23 mars… 2012 n’a pu empêcher le leader nordiste de briser sa série de 25 succès consécutifs à Coubertin et de prendre le large en tête du classement de Division 1.
Incapable d’afficher la même fluidité collective que son adversaire, le grand Paris a donc sans doute tout perdu hier soir. D’abord ce titre de champion qu’il avait décroché avec éclat l’an passé. Mais aussi et surtout ses derniers espoirs de sortie de crise qu’un retour en tête du classement aurait au moins eu le mérite de mettre entre parenthèses. Avec trois points de retard, l’équipe de Gardent ne devrait en effet pas avoir d’autre opportunité de se refaire lors des six dernières journées d’une saison qui risque désormais d’être bien longue.
Avant le coup d’envoi de ce match aux allures de finale, Patrick Cazal, l’entraîneur de Dunkerque, assurait pourtant : « Quand je vois ce qu’aligne le PSG, je n’ai pas honte de dire que j’échangerais bien tout son effectif contre le mien. » Pas sûr que l’entraîneur dunkerquois aurait aimé voir ses vœux se réaliser hier tant ses joueurs ont fait mieux que tenir la dragée haute au champion en titre. Dans une rencontre démarrée dans une ambiance de feu, les Nordistes ont imposé une incroyable intensité à ce choc et pris d’entrée la direction des opérations (0-2, 3e). Sous l’impulsion d’Hansen et Abalo, les Parisiens ont certes rapidement recollé au score (9-9, 18e).
Mais pas de manière suffisamment écrasante pour fissurer un édifice nordiste aussi rugueux et imperméable en défense qu’efficace en attaque. Malgré trois longueurs de retard à la pause (12-15), Paris a pourtant entamé la deuxième période par le bon bout. Comme pour donner raison à Philippe Gardent, qui avait prévenu que « c’est sur des matchs comme celui-là que les cadres doivent faire le boulot », les stars parisiennes sont revenues à une longueur (14-15, 33e). L’énergie du désespoir a même un moment semblé leur sourire alors qu’ils semblaient à la traîne tout au long de la rencontre. Mais en ratant le dernier face-à-face avec Vincent Gérard, Farhudin Melic n’a pu assurer à Paris un nul qui n’aurait, de toute façon, eu que des allures de cache-misère. Ce matin, Dunkerque n’est certes pas encore champion de France. Mais il en a assurément plus le profil que sa victime du soir.