Début des vacances pour les supporters du LOSC avec cette dernière réunion de la saison, et première pour Hervé Renard et son adjoint Patrice Beaumelle fraichement arrivés dans la capital des Flandres. Une réunion commencée par un court discours du président Seydoux qui a chaleureusement remercié l'ensemble des supporters pour leur soutien durant une saison qu'il reconnait n'avoir pas toujours été enthousiasmante. Il a ensuite passé la parole au nouvel entraîneur qui s'est rapidement présenté.

La manifestation s'est poursuivie par des échanges informels avec les supporters durant lesquels Hervé Renard a conquis la plupart des présents par sa disponibilité et sa gentillesse. Très sur de lui et visiblement très impliqué dans le projet "reconstruction" proposé par le LOSC, l'ancien sélectionneur de la Cote d'Ivoire a démontré qu'il n'était pas seulement venu au LOSC pour y jouer un remake de la fable "le corps beau et le Renard". Conscient des moyens qui lui seront donnés par les dirigeants, il va s'appuyer sur le staff existant renforcé par le retour (très apprécié par ALL) de Patrick Collot, le plus avignonnais des mouscronnois. Un changement dans la continuité de la maison LOSC illustré par la prolongation pour 4 ans de Captain Rio chargé d'encadrer la montée des futures jeunes pousses lilloises.

Ces échanges ont pu également démontrer la grande forme de Michel Seydoux, lui aussi très disponible, très éloigné- désormais - de toute idée de retraite sportive et très motivé pour mener cette nouvelle aventure sur un horizon de trois ans.

Au final, une manifestation très réussie qui laisse augurer d'une prochaine saison qui décevra peut être les supporters accrocs aux stars surpayées et quasi inaccessibles pour un club comme le LOSC, mais qui s'annonce passionnante pour tout ceux qui se rallieront à ce nouveau cap fixé par les dirigeants lillois autour des fondamentaux, la formation et la jeunesse, qui ont permis ces dernières années au LOSC de redevenir un des meilleurs clubs français. Sic parvis magna :  La grandeur vient des débuts les plus modestes